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Gato-Quito
dimanche 18 juillet 2021

Quito Gato guitare

« Guitare du sud »
La guitare au XXème siècle en Argentine

Gato-Quito
© droits réservés

Journée Fiesta Latina

« Guitare du sud »
La guitare au XXème siècle en Argentine

Folklore argentin

ATAHUALPA YUPANQUI  1908–1992
Chacarera de la piedras

JAIME DAVALOS 1921–1981 / EDUARDO FALÚ 1923–2013
La nochera

MARCELO VALVA Né en 1958
Bailecito 8

PEDRO HERRERA 1910–1979
Zorzal herido


ABEL FLEURY
1903–1958
Milongueo del ayer

GERONIMO BIANQUI PIÑEIRO 1902–1986
Gato

Tango argentin

HOMERO MANZI 1907–1951 / ANÍBAL TROILO 1914–1975
Sur

CÁTULO CASTILLO  1906–1975 / ANÍBAL TROILO  1914–1975
María

HOMERO EXPÓSITO  1918–1987 / VIRGILIO EXPÓSITO 1924–1997
Yuyo verde

ASTOR PIAZZOLLA  1921–1992
Adios nonino

CÁTULO CASTILLO 1906–1975 / ANÍBAL TROILO 1914–1975
La última curda

HOMERO MANZI 1907–1951 / LUCIO DEMARE 1906–1974
Malena

Quito Gato, guitare

« Guitare du sud » — La guitare au 20e siècle en Argentine

Ce programme est un hommage au guitariste argentin Eduardo Falú (1923–2013). Comme Atahualpa Yupanqui ou Mercedes Sosa dont il était très proche, il a défendu la musique traditionnelle argentine, que la mode du tango avait reléguée au magasin des accessoires — ce sera un grand mouvement des années 60 et 70 !

Folklore argentin

Atahualpa Yupanqui (1908–1992) : Chacarera de las piedras
Atahualpa Yupanqui part très tôt à la découverte des campagnes de son pays et parcourt bientôt le monde entier en chantant des mélodies d’origine indienne du Noroeste (nord-ouest) argentin comme cette chacarera, chantée et dansée dans la pampa et encore très vivante aujourd’hui.

Jaime Dávalos (1921–1981) / Eduardo Falú (1923–2013) : La nochera
Il s’agit d’une zamba (rien à voir avec la samba brésilienne), danse du Noroeste argentin que l’on retrouve dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont le Pérou (ce mot y désignait la femme des campagnes). « Quand tu entendras cette zamba dans la nuit, rappelle-toi, quand la lune se meurt, combien l’absence est dure ».

Eduardo Falú (1923–2013) : Carnavalito
Danse argentine d’origine coya (peuples indigènes du Noroeste argentin) au rythme animé, elle se danse en groupe ou en couple, durant les fêtes du carnaval — d’où son nom.

Carlos Moscardini (né en 1959) : Al caer la tarde
Ami du neveu d’Eduardo Falú, Carlos Moscardini s’est inspiré très tôt des musiques populaires argentines, notamment dans son album « Buenos Aires de Raíz » (Racines de Buenos Aires) où il interprète Al Caer la Trade – « Au crépuscule ».

Quique Sinesi (né en 1960) : Contramaera
Le guitariste Quique Sinesi a admirablement mêlé le tango aux chants traditionnels argentins, en y incorporant également d’autres musiques : classique et jazz. Avec Contramarea (« Contre vents et marées »), il interprète une milonga — musique noire angolaise (le mot signifie palabres, discussions) apportée par les esclaves en Argentine et qui, métissée à la habanera venue de Cuba, a donné le tango argentin.

Eduardo Falú (1923–2013) : Malambo
Danse populaire argentine au rythme très rapide, le malambo est dansé exclusivement par des hommes, qui montrent leur habileté en improvisant toutes sortes d’acrobaties. C’est une danse de la campagne basée sur un impitoyable zapateo (zapatear signifie « taper des pieds ») , martelé par les bottes des gauchos.

Tango argentin

La seconde partie de ce récital est bâtie autour de la figure du grand bandonéoniste et compositeur Anibal Troilo, dit « Pichuco ». Buenos Aires lui a rendu un vibrant hommage en 2017au Théâtre Coliseo, avec Susana Rinaldi. Dans le public, une foule de jeunes : Pichuco est toujours présent dans l’Argentine d’aujourd’hui !

Homero Manzi (1907–1951) / Aníbal Troilo (1914–1975) : Sur
Écrivain, scénariste, journaliste, ami intime d’Aníbal Troilo, Homero Manzi a été un grand novateur dans l’écriture des textes de tango, qu’il concevait comme de véritables poèmes — l’argot des faubourgs lui était étranger. « Sur », un de ses célèbre tangos (1948), pleure la fin d’un amour né dans le quartier populaire de Boedo.

Cátulo Castillo (1906–1975) / Aníbal Troilo (1914–1975) : María (1945)
Placido Domingo a aimé chanter cette chanson et l’enregistrer : un tango de 1945, qui se souvient ici encore d’une rupture amoureuse, un jour d’automne pluvieux à Buenos Aires.

Homero Expósito (1918–1987) / Virgilio Expósito (1924–1997) : Yuyo verde
Poète argentin, Homero Expósito s’est associé à son frère Virgilio pour composer ce Yuyo Verde (mauvaise herbe) : « Là où la ruelle disparaît au loin, le pardon a fait pousser ce yuyo vert ».

Astor Piazzolla (1921–1992) : Adios Noniño
L’une des œuvres les plus émouvantes de Piazzolla : en tournée à Porto Rico en 1959, il y apprend la nouvelle de la mort de son père, qu’il adorait et qu’il appelait Noniño et rentre aussitôt à New York où il écrit d’une traite cet au revoir. Piazzolla avait intégré l’ensemble de Troilo en 1939 — il composera à sa mort la Suite Troileana.

Cátulo Castillo (1906–1975) / Aníbal Troilo (1914–1975) : La última curda
La dernière cuite : ivre, le joueur de bandonéon dialogue avec son instrument. « Bandonéon, tu blesses mon cœur par ton chant maudit. La vie est une blessure absurde. C’est un vieil amour qui frémit, bandonéon, et ma cuite fera tomber le rideau. »

Homero Manzi (1907 ‑1951) / Lucio Demare (1906–1974) : Malena

Connu pour ses tangos plus intimistes, Lucio Demare met en musique en 1941 le poème de Manzi, Malena - un personnage de tanguera dont la chanson est froide comme le froid de la dernière rencontre. Tita Merello en a été une grande interprète.

Marcel Quillevéré, producteur de la série Carrefour des Amériques (émissions diffusées sur France Musique durant les étés 2016 à 2020 — la série consacrée à Cuba fera l’objet d’un livre, à paraître chez Albin Michel en 2022).

Infos et Réservation

dimanche 18 juillet 2021
à 15:30
Durée du concert : env. 1h
Accès libre avec le passe Festival - Réservation obligatoire

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